Résultats
La correction de la première dictée ouvre sur un regroupement de deux ou trois des premières règles à revoir. Les corrections cibleront ces règles en allant des plus simples aux plus complexes. En faisant passer l'explicitation de certaines règles avant d'autres, car il est parfois indispensable, dans ce domaine également, d'adopter une cohésion chronologique.
Ces envois de corrections seront doublés de l'envoi de tableaux explicatifs, mais aussi de l'envoi des exercices nécessaires à la progression de l'utilisateur, de l'utilisatrice. Des exercices aux consignes claires. Ensuite, puisque portant sur les bases essentielles, des progrès se feront jour, les rencontres en visioconférence s'espaceront de manière à permettre de nouveaux progrès : ceux qui portent sur les homonymies grammaticales, ou à la fois grammaticales et sémantiques, et qui très nombreuses dans la langue, sont sources de nombreuses confusions.
Quand bien même il s'agit d'un site de télétravail destiné à permettre de s'améliorer à l'écrit en produisant de l'écrit non pas manuscrit, mais comme il se dit aujourd'hui, "tapuscrit", des pages toutes prêtes accompagneront certaines corrections. D'abord comme on l'a vu, les "tableaux" qui explicitent les règles, pour ce faire, s'appuient sur des exemples, et débouchent sur des exercices.
Mais aussi quelques "mises au point" précieuses. Celle qui fait réfléchir, notamment, à ce qu'est, dans un texte, la ponctuation, permettra de saisir son utilité. Destiné aux divers types d'écriture actuellement en vigueur quand on écrit manuellement, une autre de ces "mise au point" prônera la nécessité d'opter, toujours dans l'écriture manuscrite, pour un type donné d'écriture, "en attaché"/ script (?).
Ce, en respectant intégralement de bout en bout de l'écrit, la typologie adoptée. L'actuel mélange, dans les écrits manuscrits, de plusieurs types d'écritures manuelles, l'emploi dans une même dictée, de majuscules d'imprimerie comme de majuscules écrites "en attaché", l'emploi de ces majuscules à l'initiale de n'importe quel mot de la phrase alors qu'elles doivent se cantonner à l'initiale du premier mot de ladite, devenant actuellement très fréquent, il est bon d'y être sensibilisé*.
Une "mise au point" sur les accents parlera de la nécessité, pour s'y retrouver, de ne pas oublier les conditions de l'éventuelle sonorisation de ce -e souvent qualifié à tort de "muet" : de façon à ne pas le surcharger de signes qui, en quelque sorte, s'avèrent alors pléonastiques !
Mais encore, en plus des tableaux explicatifs ou des mises au point qui peuvent fort à propos se transmettre au motif d'une erreur donnée, des envois se feront également de tableaux explicitant l'autre point fort de ma méthode, les homonymes.
Nombreux, ils conduisent le sujet à s'interroger à la fois sur la portée signifiante de tous ces mots qui "s'entendent pareil, mais ne veulent pas dire la même chose", et sur la nécessité pour chacun, d'augmenter sa compréhension en ne cessant jamais, de la durée de toute son existence, d'accroître son stock lexical.
Les nombreuses homonymies sémantiques, sémantiques et grammaticales à la fois, que nous réserve le français (qui font d'ailleurs le lit de la polysémie - ayant plusieurs orthographes pour des significations différentes, une même forme sonore, par exemple : a / à ; et / est (même s'ils se distinguent d'une différence de prononciation du -e) ; mon / m'ont ; ni…ni / nies/ nie/ nid / n'y ; scie /scies/ si / s'y, liste non exhaustive, loin s'en faut, rendent difficile d'éviter les erreurs si on ne perçoit pas qu'il s'agit de mots dont le sens diffère. Quand il n'y a plus aucune erreur sur trois dictées consécutives, l'espace-temps entre elles variant selon le cas, et au cas par cas, les deux partis peuvent estimer que pour l'utilisateur, l'utilisatrice, il n'y a plus aucune difficulté à l'écrit. Juger bon, d'un commun accord des deux partis, d'arrêter d'être un utilisateur, une utilisatrice du site, est tout à fait possible. Dans le cas où le créateur du site ne serait pas tout à fait du même avis, il n'est nullement question d'imposer quoi que ce soit : la prise de conscience qu'autorisent la temporalité et sa durée permettra peut-être, secondairement, de la part de l'utilisateur, de l'utilisatrice, une reprise de contact qui pourra alors se faire sur les mêmes bases pour un programme, plus individualisé.
Si on parfait le progrès obtenu, voire la totale rémission de toute erreur, en se mettant à lire, à lire un peu, à lire un peu plus, on optimisera alors son orthographe d'usage …et le site aura permis une prise de conscience qui relance pour l'utilisateur, l'utilisatrice du site, le champ des possibles,
Il reste à expliciter l'astérisque * situé plus haut : une méthode de revalorisation d'une écriture qui, sur le plan purement graphique et graphologique serait trop défectueuse-et jusqu'à des degrés d'il - lisibilité, est en réserve dans nos interventions possibles : évidemment elle s'accompagnerait de textes qui explicitent ce qu'est - sur le plan moteur, mais pas seulement, l'écriture, ainsi que d'un programme d'exercices, et supposerait d'abord que me soit adressée un exemplaire photographié de cette écriture manuscrite selon les modalités que j'indiquerai,
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